Entre les lignes

La maladie est un travail à mi-temps, je rêve souvent d’être intégrée dans un schéma de roulement.

J’ai parfois froid en été, je suis assommée par la journée, je suis touchée par le moindre écart, je sourie aux facéties de mes difficultés.

Écouter les corps médical, mais encore…nous ne sommes pas un organe, nous sommes un fonctionnement général.

Je suis blasée du premier degré, je suis attirée par les esprits vifs et humanisés, ils n’ont pas d’âge, ils ont une âme.

Je suis gravement malade ni vu ni connu, société d’apparence et d’apparats.

Je ne suis pas une maladie, je suis un être sensible.

Je suis, je vis comme marginalisée, en dedans, en dehors de la société, insouciance et reconnaissance de vivre.

Faut-il rendre visible l’invisible et l’indicible ? McJ

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